Les réseaux sociaux, c’est un monde compliqué. Un monde avec lequel, personnellement, j’ai du mal, pour beaucoup de raisons différentes. Pour faire court, je me suis toujours sentie en décalage avec les autres, et les réseaux sociaux accentuent fortement cet effet. Je ne comprends pas les réseaux sociaux (je les comprends intellectuellement, mais c’est tout… difficile d’expliquer ce ressenti).
Mais comme il paraît qu’il faut être sur les réseaux quand on a une activité, je m’y suis inscrite. Sur Facebook et sur Instagram. Je ne nie pas le bon côté des réseaux. Parce qu’on a beau créer des choses, si personne ne le sait, on n’existe pas en quelque sorte (je schématise, évidemment qu’on existe sans l’œil des autres, et heureusement d’ailleurs). Les réseaux sociaux offrent cette possibilité.
Bon gré mal gré, j’ai posté. Malgré une certaine régularité au début, j’ai perdu très vite en visibilité. Parce qu’il faut suivre ce que l’algorithme dit qu’il faut faire (et là je renvoie à la compréhension intellectuelle et l’incompréhension de tout le reste). Peut-être à tort, j’ai l’impression qu’il faut s’uniformiser pour être visible. Et cela ne me convient pas.
Et puis en novembre, les choses changent sur les deux plateformes. Meta (qui gère Facebook et Instagram) impose de soit payer un abonnement pour accéder à ses services, soit consentir à donner nos données pour qu’ils les utilisent pour de la pub (et donc les revendent, les données des utilisateurs sont des mines d’or). Pour moi, c’est la goutte de trop. Cela va-delà de mes principes et de mes valeurs. Non, je ne souhaite pas consentir de mon plein gré à ce genre de choses. Cela m’est impossible. Nous sommes déjà bien assez trackés comme cela !
Je ne veux pas consentir. Je ne veux pas payer un abonnement (mirobolant ! 13 euros par mois !).
Donc j’arrête les réseaux sociaux. Le choix a été très rapide et sans douleur.
Je ne tire pas que du mauvais de cet exercice. J’ai fait la connaissance de quelques personnes, avec qui j’ai pu échanger, grâce auxquelles j’ai pu écrire et me lancer des défis (je pense au Writober par exemple, aux instants d’écriture avec Kevin de FabriquePoche, et à tout le travail de qualité que propose Maritza Jaillet sur sa chaîne Youtube).
Mise en place d’une newsletter : La lettre de Leni
Le point positif de ce changement chez Méta, c’est que cela m’a poussé à terminer la mise en place de ma newsletter, projet sur lequel je trainais depuis bien trop longtemps. Je préfère largement ce système pour garder le lien avec mes lectrices et mes lecteurs. Je garde le contrôle sur ce que j’envoie, à des personnes intéressées par ce que je produis.
Cette newsletter (que j’ai appelé « la lettre de Leni ») me permettra de prévenir mes lecteurs et lectrices (vous ?) de la publication de mes nouvelles hebdomadaires. On s’y inscrit et chaque dimanche jusqu’à la fin de mon projet Bradbury, j’envoie un mail pour indiquer que ma nouvelle est disponible en ligne. À la fin du projet, j’enverrais un mail de temps en temps, pour donner des informations sur mes projets, sur mes sorties de livres…
Je n’ai pas envie d’abreuver de mails les personnes qui s’inscriront à cette newsletter. Je n’aime pas cela moi-même. Je ne souhaite pas non plus utiliser cette méthode marketing qui consiste à proposer un produit gratuit en téléchargement en échange d’une inscription. Je n’aime pas cela non plus. Ce n’est juste pas moi. Alors peut-être que c’est une erreur, mais je reste fidèle à mes valeurs, et c’est important pour moi.
Alors, si vous avez envie d’être prévenu.e de la publication de mes nouvelles, n’hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter : la lettre de Leni. C’est aussi un moyen d’échanger avec vous !
Je quitte les réseaux sociaux, mais je ne quitte pas l’écriture, bien au contraire !
À bientôt par mail ?
Très bon choix Leni que de s’écouter. Personnellement j’ai aussi arrêté avec les réseaux sociaux qui partent dans une direction que je n’approuve pas non plus.
Vite, je m’abonne à la newsletter.
Bonne continuation
Et bravo pour le travail d’écriture