Projet Bradbury : écrire 52 nouvelles en 52 semaines
2023, l’année d’un défi ! Il y a quelques années, c’était en 2019 je crois, alors que je me remettais doucement à écrire, je suis tombée, un peu par hasard je crois (mais en fait, le hasard n’existe pas à mes yeux) sur un article d’Actualitte : Projet Bradbury, comment j’ai écrit 52 nouvelles en 52 semaines, écrit par Julien Simon. Ce défi vient d’une phrase que Ray Bradbury (auteur prolifique de nouvelles, de poèmes et de romans, et notamment le très célèbre Fahrenheit 451) a dite lors d’une conférence, et que Julien Simon a prise au mot.
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La meilleure habitude qu’un écrivain débutant ou amateur peut prendre, c’est d’écrire beaucoup de nouvelles. Si vous pouvez écrire une nouvelle par semaine – et la qualité importe peu au début, car vous vous entraînez – à la fin de l’année vous aurez 52 nouvelles. Et je vous défis d’en écrire 52 mauvaises. C’est impossible. Au bout de 30 ou 40 semaines, voire au bout d’un an, tout à coup sortira une histoire qui sera juste magnifique.
Ray Bradbury
À la base, je voulais débuter mon projet Bradbury en janvier 2023. Parce que ça fait joli de commencer le 1er janvier et de finir le 31 décembre. J’avais prévu de bien préparer les choses en décembre, pour commencer sereinement la première semaine de janvier 2023. Mais la vie en a décidé autrement, et le mois de décembre a été rempli d’évènements qui ont éloigné tout ça de mon esprit. À la fin du mois, je n’avais quasiment rien préparé. Ça m’a stressé, parce que j’ai commencé à me dire que si je ne commençais pas maintenant, je devrais attendre 1 an avant de me lancer. Ce qui est un peu idiot. Qu’est-ce qui m’empêche réellement de commencer ce projet un peu fou quand j’en ai envie ? Réponse : rien, bien sûr.
Alors me voici, en train d’écrire ce texte de présentation. En train de préparer les 52 semaines d’écritures. Repoussant mon envie de perfection toujours un peu plus loin, dans un coin ou je ne l’entendrais plus (trop). J’ai donc décidé de ne me donner aucune autre contrainte que celle de publier 1 nouvelle par an pendant 52 semaines. Ce qui est déjà pas mal. Pas de style particulier à écrire, pas de mots minimum, pas de genre spécifique. Rien d’autre que ce qui me vient au moment où je l’écris.
Me voilà ! Moi et mon projet Bradbury.